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Étude des propriétés prophylactiques de différentes stratégies de culture (chez la tomate et la laitue) visant à améliorer la croissance ainsi que la résilience des plantes aux stress abiotiques et biotiques

Résumé

 

L’augmentation exponentielle de la population mondiale et l’intensification des activités anthropiques au cours des deux derniers siècles ont engendré de la pollution et une accélération du réchauffement climatique, avec des effets néfastes pour nos systèmes de production alimentaire. Dans l’Ouest canadien par exemple, la sècheresse historique de l’été 2021 a causé des pertes de près de 75 % de la production de blé, ce qui s’est accompagné d’une augmentation des prix des produits dérivés de cette denrée.

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Si la production alimentaire subit les effets des pollutions environnementales, elle y contribue également, notamment par la production et l’utilisation d’intrants polluants comme les engrais et pesticides de synthèse. Ceci nous mène au constat qu’il est nécessaire de repenser nos modes de production alimentaires afin de limiter au maximum leurs empreintes environnementales. Dans ce contexte, l’usage d’intrants biosourcés comme source de nutriments et de composés bénéfiques pour les plantes devient une alternative d'une grand intérêt.

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Dans le cadre de la chaire de recherche MAPAQ en horticulture biologique sous serres et en environnement contrôlé, dirigée par la professeure Martine Dorais, je m’intéresse aux effets protecteurs de l’application d’engrais biologiques, ou de composés biosourcés (biostimulants ou stimulateurs de défenses naturelles) contre les stress biotiques et abiotiques.

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Des études antérieures menées dans notre laboratoire ont démontré que certains de ces traitements favorisent la vie microbienne du sol, ce qui peut à son tour avoir des effets bénéfiques pour le développement et la résistance aux stress chez les plantes. Par conséquent, l’étude de l’importance du microbiote du sol sur les effets de nos traitements est un aspect essentiel de notre démarche.

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  • Hypothèse générale : Certains biofertilisants, microorganismes ou composés biosourcés favorisent la croissance ou activent les mécanismes d’adaptation aux stress chez les plantes.

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  • Objectif général : Identifier des traitements biostimulants et des biofertilisants qui permettent d’améliorer la croissance, la résilience des plantes aux stress biotiques et abiotiques ainsi que déterminer leur mode d’action. Plus spécifiquement :

    • Développer des approches de biologie moléculaire centrées sur l’étude des niveaux d’expression de gènes marqueurs associés aux principales voies hormonales régulant la croissance et les mécanismes d’adaptation aux stress ;

    • Développer des approches fondées sur des techniques de culture in vitro ou de culture en pot afin de tester l’efficacité des traitements pour diminuer l’incidence de stress ;

    • Développer des approches de microbiologie et de métagénomique afin d’étudier de potentiels rôles du microbiote de la rhizosphère sur les effets observés.

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Informations sur le projet

Stagiaire post-doctoral:

  • Adam Barrada

Collaborateurs:

  • Richard Hogue, IRDA

  • Dominique Michaud, Université Laval

  • Les industries Harnois

  • Berger

  • Hydroserre Mirabel

  • Les Serres Frank Zyromski

  • Red Sun Farms

  • Gibio Inc.

  • Inno-3B 

Financement:

  • Chaire de recherche en horticulture biologique sous serres et en environnement contrôlé

Direction:

  • Martine Dorais

Codirection:

  • Kari Dunfield

Partenaires

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